Capital-investissement et performances des firmes : fondements théoriques et analyse du cas de la France
Auteur / Autrice : | Sophie Pommet |
Direction : | Michel Rainelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Nice |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Résumé. Cette thèse a pour objectif de déterminer dans quelle mesure le capital-investissement peut contribuer à améliorer le potentiel de croissance des start-up via une analyse empirique du capital-investissement français et une contribution théorique. Le premier chapitre étudie l'impact du financement par capital-investissement sur la performance économique et plus spécialement sur la survie des entreprises introduites sur le Nouveau Marché entre 1996 et 2002. L'analyse économétrique menée à partir de la base de données que nous avons construite révèle que les entreprises financées par capital-investissement ont des chances de survie inférieures à celles des autres entreprises introduites sur ce marché. Afin de préciser les faiblesses de l'industrie française du capital-investissement, nous avons identifié deux voies de recherche possibles tant sur le plan empirique que sur le plan théorique. Dans le deuxième chapitre, nous explorons une première voie de recherche empirique. Les analyses économétriques menées font ressortir deux éléments. Premièrement, nous trouvons que les sociétés de capital-investissement n'ont pas été capables de jouer un rôle favorable dans le processus d'introduction en bourse. Deuxièmement, il ressort que les aspects négatifs liés au financement par capital-investissement l'emportent sur ses avantages quelque soit la nature de la société de capital-investissement. Le troisième chapitre théorique propose une modélisation de la syndication pour motif d'expertise. Nous comparons nos résultats à ceux obtenus par Huang et Xu (2003) - qui analysent la syndication pour motif de partage du risque - pour montrer que les stratégies de syndication ont un impact à la fois sur l'engagement ex-post des investisseurs à refinancer les projets innovants mais aussi sur leur capacité à améliorer la performance de ces projets. On montre finalement qu'il n'existe pas de structure de financement qui soit dominante: l'efficacité relative des structures de financement dépend du degré d'innovation des projets.