Thèse soutenue

Etude de l'encapsulation de rhizobactéries pour la biofertilisation du blé

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Auteur / Autrice : Mauricio Ivan Schoebitz Cid
Direction : Denis PonceletHélène SimoninPatrick Giraudeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'ingénieur, Génie des procédés
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La biofertilisation des sols est une des voies potentielles pour réduire les intrants chimiques dans l’agriculture. Cette étude a pour objectif d’optimiser la survie des rhizobactéries par encapsulation. Les capsules ont été produites par dripping d’une matrice alginate-amidon dans une solution de chlorure de calcium. La protection des rhizobactéries a été optimisée en jouant sur la phase de croissance, la formulation de la matrice et la nature du calcium. La phase la plus critique est le séchage des billes avec une perte de la viabilité des cellules pouvant aller jusqu'à trois logs. Les paramètres cités ci-dessous mais aussi le choix adéquat du procédé de séchage permet toutefois de réduire les pertes de viabilité. Le taux de survie maximale a été obtenu par R. Terrigena cultivée dans le milieu de culture YEP supplémenté avec du tréhalose et le gluconate de calcium comme agent gélifiant. Dans le cas d’A. Brasilense, nous avons obtenu la survie maximale lorsqu’elle était cultivée dans le milieu de culture YEP supplémenté avec du tréhalose et le chlorure de calcium comme agent gélifiant. De plus, nous avons obtenu 85% de taux de survie d’A. Brasilense dans les capsules après un an de stockage. Nos travaux ont également montré que les capsules formulées à base d’alginate-amidon permettaient bien une libération progressive des bactéries dans l’eau et dans le sol. Une étude d’inoculation en champs a montré une efficacité de l’ensemencement par capsule identique à celle de l’inoculation par un inoculum liquide. Ce travail a permis de mettre au point des capsules dont la concentration en cellules était augmentée d’un facteur 10 voir plus par rapport aux travaux précédents. Toutefois, nous montrons que les conditions optimales d’encapsulation sont très dépendantes des bactéries mises en oeuvre. C’est pourquoi les recherches doivent être poursuivies pour permettre une amélioration largement significative du rendement de production de cultures de blé.