Thèse soutenue

Étude du rôle de SMILE/TMTC3 : une molécule surexprimée dans le sang de patients transplantés rénaux ayant une fonction stable de leur greffon en l'absence d'immunosuppression

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Auteur / Autrice : Maud Racapé
Direction : Sophie Brouard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques. Sciences de la vie et de la santé. Immunologie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Résumé

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Les progrès des traitements immunosuppresseurs ont conduit à des améliorations de la survie du greffon en transplantation rénale, mais ces traitements sont responsables d’effets secondaires majeurs conduisant à la dysfonction chronique de l'organe et à son rejet. Un des objectifs actuels en transplantation est donc d’induire une tolérance à long terme du greffon sans immunosuppression. Nous avons accès à une cohorte de patients présentant ce profil, et leur caractérisation par typage pangénomique peut permettre d'identifier de nouveaux biomarqueurs afin de déterminer les patients sous traitement présentant ce profil de tolérance et étant à même de subir une diminution ou un sevrage du traitement. Dans cette optique, l'étude de Brouard et al. En 2007 a défini un groupe de 49 gènes présents dans le sang et prédictifs de l'état de tolérance opérationnelle. Parmi ces gènes, nous nous sommes intéressés à la molécule SMILE ou TMTC3, surexprimée dans le sang des patients tolérants, et dont la fonction est à ce jour inconnue. Nous avons pu montrer que l'absence de SMILE entrainait une diminution de l’activité du protéasome et du catabolisme protéique. Ceci est à l'origine d'une hypertrophie du réticulum endoplasmique (RE) suggérant un état de stress de la cellule. De plus, l'absence de SMILE conjuguée à un inhibiteur du protéasome appelé Bortezomib® sensibilise de manière plus importante les cellules au stress du RE et augmente l'expression des transcrits d'XBP1, une molécule directement impliquée dans la réponse aux protéines mal repliées. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives de travail dans le contexte de la compréhension de la tolérance à l'allogreffe.