L' INFINI. Valéry, Borges, Calvino
Auteur / Autrice : | Béatrice Tanésy |
Direction : | Françoise Susini-Anastopoulos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, Littérature et Civilisations |
Date : | Soutenance le 23/11/2010 |
Etablissement(s) : | Nancy 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy ; 1992-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Jean Mourot - Textes, genres, milieux - EA 3962 |
Jury : | Président / Présidente : Joëlle Prungnaud |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Ernst, Jean-Michel Wittmann |
Mots clés
Résumé
La question de la réalisation de synthèses gnoséologiques chez Valéry, Borges et Calvino montre l'infini comme possible clé de lecture fédératrice de leurs textes, traduisant la démesure sur un plan poétique et esthétique. Sont ainsi comparés le Système valéryen, les différentes structures imaginaires borgésiennes (la Bibliothèque, le Livre, l'Aleph...) et les divers catalogues, collections et encyclopédies évoqués par Calvino. L'impossibilité ou l'inachèvement de toutes ces entreprises, donnant à considérer à la fois l'ambition qui les caractérise et les limites qu'elles imposent, mettront en évidence le jeu infini de l'écriture lié à l'infini processus de leur édification. Le vertige infini qui s'empare alors du lecteur caractérise l'oeuvre et renvoie à l'infini de la Littérature qui interroge le monde sans jamais pouvoir apporter de réponse complète.