La subsistance des Pygmées Bakoya à l'épreuve de l'agriculture : dynamique des savoirs ethnobotaniques et des pratiques (département de la Zadié, Ogooué-Ivindo, Gabon)
Auteur / Autrice : | Beatriz Soengas López |
Direction : | Serge Bahuchet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethnoécologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Doyle Mc Key |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Augustins, Daou Véronique Joiris, Christian Leclerc | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Grenand, Victoria Reyes-García |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
À l’origine chasseurs-cueilleurs semi-nomades, les Pygmées Bakoya vivent aujourd’hui dans des villages en bordure de route et pratiquent l’agriculture. L’objet de ma thèse est d’étudier les répercussions que le changement de mode de subsistance des Bakoya a eu sur le corpus de savoir ethnobotanique. Pour ce faire, j’ai mené une étude comparative et synchronique parmi les Bakoya d’Imbong et d’Ekata. J’ai analysé de quelle manière les savoirs ethnobotaniques variaient selon l’âge et le sexe parmi les Bakoya des deux villages. Le même protocole de recherche a été mis en place auprès de leurs voisins non-pygmées, permettant ainsi de les comparer aux Bakoya et de voir si les uns et les autres se différencient. D’une part, j’ai réalisé une ethnographie. D’autre part, j’ai fait appel à des méthodes quantitatives qui ont permis de mettre en lumière de quelle façon les savoirs ethnobotaniques liées aux activités de subsistance sont distribués et transmis.