Ecologie et répartition des civettes (Viverridae) et des mangoustes (Herpestidae) d'Asie du sud-est
Auteur / Autrice : | Andrew Paul Jennings |
Direction : | Géraldine Veron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christiane Denys |
Examinateurs / Examinatrices : Annemarie Ohler, Lon Grassman | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francisco Palomares, Andrew Kitchener |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’Asie du sud-est abrite 17 espèces de civettes (Viverridae) et de mangoustes (Herpestidae);ces espèces sont mal connues, et certaines sont menacées d’extinction. L’objectif de cette thèse était d��étudier l’écologie et la répartition d’espèces de civettes et de mangoustes en Asie du sud-est, à l’échelle locale et régionale, en utilisant des approches variées, incluant la télémétrie, le piégeage photographique et la modélisation des niches écologiques. Egalement, ce projet a contribué à la réalisation d'une phylogénie moléculaire des Herpestidae asiatiques. Les résultats de l’étude télémétrique ont fourni des informations inédites sur la taille du territoire, l’organisation spatiale,l’activité et l’habitat de la civette malaise et de la mangouste à queue courte. La modélisation n'a produit pour la première fois des cartes de répartition précises de huit espèces de civettes et de mangoustes, révélé leur préférence en terme d’habitat et d’altitude, et montré que plusieurs facteurs,incluant la compétition interspécifique, la biogéographie, les modifications climatiques et de végétation, peuvent expliquer les patrons de répartition observés. Les résultats de l’étude moléculaire ont montré que les mangoustes asiatiques forment un groupe monophylétique, et que la mangouste à queue courte et la mangouste crabière étaient proches parentes. D’autres études seront nécessaires afin de compléter nos connaissances sur l’écologie et la systématique de ces civettes et mangoustes encore mal connues.