L'apport des théories de l'autorégulation dans le vécu des blessures chez les sportifs
Auteur / Autrice : | Alioune Badara Touré |
Direction : | Élisabeth Spitz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 19/10/2010 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz ; 2000-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INterdisciplinarité en Santé Publique Interventions et Instruments de mesure complexes – Région Est |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Andrieu |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Godin, Daniel Theisen, Axel Urhausen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il est admis que pour atteindre le niveau d’élite en sport qu’au moins dix années d’entrainements et de compétitions sont nécessaires. Cet engagement peut être anéanti par une blessure qu’elle soit mineure, modérée ou sévère. Ainsi nous pensons qu’une réponse psychologique accompagne la phase de réhabilitation et de retour au sport. Il nous est apparu intéressant de mieux comprendre les facteurs psychologiques qui accompagnent la réhabilitation, ainsi nous avons suggérée une analyse des processus psychologiques en quatre points. Un premier point permet d’expliciter le modèle psychologique de réponse aux blessures proposé par Wiese-Bjornatal et al. (1998). Le deuxième point compare les stratégies de coping utilisées par des athlètes blessées et non blessés. Le troisième point porte sur l’évolution des motivations (intrinsèques, extrinsèque et amotivation) du début de la réhabilitation jusqu’au « retour-au-sport » chez des athlètes ayant une blessure modérée. Notre dernier article est une proposition de modélisation des facteurs influençant l’anxiété au cours de la réhabilitation chez des athlètes ayant des blessures sévères. Nos résultats montrent que les athlètes utilisent des stratégies variées au cours de la réhabilitation, ces stratégies sont orientées vers la recherche de solutions centrées sur le problème. Enfin nous suggérons qu’un modèle complétant le modèle de Wiese-Bjornstal et al. (1998) intégrant la problématique du retour au sport permettrait de mieux cerner la complexité des phénomènes psychologiques qui accompagnent la blessure.