François Cheng, entre la France et la Chine : un essai d'hybridation des cultures
Auteur / Autrice : | Ying Li |
Direction : | Laurent Mattiussi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Résumé
Dans Les cinq méditations sur la beauté, issues des soirées de méditation, François Cheng présente pour la première fois systématiquement la Rencontre, théorie sur la révélation de la vraie beauté et omniprésente dans ses œuvres. Pour cela, la pensée ternaire de la Chine et la logique duelle de l’Occident lui ont été indispensables ; et l’amour pour l’Homme l’a rehaussé par la lumière humaniste. Sous le signe de la rencontre, entre des cultures en particulier, le poète mène inlassablement le travail de quête et de rencontre qui lui a valu au grand public le titre « le passeur des cultures » ; alors que vingt années d’études acharnées ont été fournies pour que le jeune homme (arrivé à l’âge de vingt ans à peine, il ne parlait point le français) ne puisse trouver la clé de la culture occidentale par l’apprentissage de la langue française. Lire François Cheng, c’est découvrir la beauté des langues et le mariage harmonieux à la fois dans la forme et dans le fond des deux cultures : celle de la Chine, son pays natal, et celle de la France, son pays d’adoption. L’esprit dominant de sa création, la Rencontre, fait de ces écrits une merveilleuse interprétation de l’hybridation des cultures. Dans la redécouverte de ces cultures, le poète nous offre l’image d’un créateur. A travers le vécu personnel du poète, les sources de cet esprit apparaissent ; par l’analyse lexicale et syntaxique de ses créations, notamment celles de ses recueils poétiques et de ses écrits romanesques, sa manière de réinventer le langage s’éclaircit. Les images schématiques sont également la méthode particulière qui emprunte la force de la dimension visuelle pour comprendre François Cheng.