Préférences inter-temporelles et qualité de l’insertion professionnelle : trois applications microéconométriques
Auteur / Autrice : | Bassem Ben Halima |
Direction : | Mohamed Ayadi, Jean-Yves Lesueur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 08/11/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 en cotutelle avec Université de Tunis (1958-1988) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Economiques et Gestion |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'analyse et de théorie économique Lyon - St-Etienne (Lyon ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Liliane Bonnal |
Examinateurs / Examinatrices : Mohamed El Arbi Chaffai |
Mots clés
Résumé
En opposant "la passion pour la jouissance présente" au "désir d’améliorer notre condition", Adam Smith soulignait dès 1776, l’importance capitale des préférences inter temporelles pour expliquer la richesse et la prospérité économique des nations. Au niveau microéconomique, la modélisation des choix inter temporels conduit à s’intéresser au taux d’intérêt psychologique que revendique un agent économique lorsqu’il doit arbitrer, entre une unité de consommation présente et une unité de consommation future. L’arbitrage inter temporel et les effets de l’impatience sont présents dans deux des principaux modèles comportementaux en économie du travail : la théorie du capital humain et la théorie de la recherche d’emploi. Toutefois, dans la plupart des modèles issus de ces deux théories, la prise en compte des préférences inter temporelles est confrontée à deux problèmes. Le premier problème est lié à la modélisation des préférences inter temporelles qui se limite à la simple introduction d’un facteur d’actualisation. Le deuxième problème est que les comportements de préférence pour le présent relèvent pour l’économètre du domaine des facteurs d’hétérogénéité inobservable. Lors de cette thèse, nous abordons une dimension particulière du rôle des préférences inter temporelles sur la qualité de l’insertion sur le marché du travail. Plus précisément, nous avons à mettre en lumière l’impact des préférences inter temporelles (impatience) sur le taux de sortie du chômage, sur l’hétérogénéité des issues lors de la transition du chômage à l’emploi et enfin sur la décision de suivre une formation professionnelle et ses conséquences sur le salaire dans l’emploi.