Economie politique des employeurs et néo-corporatisme : financer la formation professionnelle continue en Europe
Auteur / Autrice : | Etienne Cognard |
Direction : | Bernard Baudry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 06/07/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et de gestion (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Economie de la Firme et des Institutions |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Théret |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Méhaut, Éric Verdier, Richard Hyman |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre travail se penche sur le financement de la formation professionnelle continue tel qu'il a été négocié par les partenaires sociaux dans les pays européens post-fordistes. A travers une approche des associations patronales centrée sur la distribution inégale des ressources entre grandes firmes et PME, nous montrons que l'émergence d'une gestion corporatiste (les fonds de mutualisation) peut s'interpréter comme le résultat d'alliances inter-classes entre les syndicats, les associations patronales et les PME, contre les grandes entreprises. Bien que nous mobilisions un corpus centré sur les employeurs à l’image de ce que fait l'approche en termes de Variétés du Capitalisme (VoC – Hall et Soskice, 2001), la thèse soutenue est plus proche de l’institutionnalisme historique de l'Ecole française de la Régulation. En effet, l'attention accordée à l'hétérogénéité des firmes et au rôle du politique est difficilement compatible avec l’institutionnalisme rationnel de la VoC et sa conception des associations patronales comme simples outils de coordination des firmes