Conscience du risque et attitudes face aux risques chez les motocyclistes
Auteur / Autrice : | Aurelie Banet |
Direction : | Robert Martin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie. Dimensions cognitives et modélisation |
Date : | Soutenance le 22/12/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche et d'innovation sur le sport (Villeurbanne, Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Guy Boy |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Cadet, Thierry Bellet, André Chapon, Jean-Pascal Assailly | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Cadet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche porte sur la conscience du risque chez différentes populations de motocyclistes. Il s’agit plus spécifiquement d’appréhender cette notion de « Conscience du Risque » selon deux points de vue complémentaires : celui de la Psychologie Sociale, qui traite des attitudes face aux risques et à la prise de risque, et celui de la Psychologie Cognitive, qui traite des compétences et des capacités du sujet à apprécier le risque « en situation ». La méthodologie mise en place propose un continuum entre ces deux dimensions.Un premier protocole (ARTIQ) porte sur les attitudes et vise à identifier des profils de motocyclistes sous l’angle particulier du risque et de la prise de risque. Le second protocole (CRITIC) repose sur les compétences cognitives des participants dans leurs évaluations du risque de 25 situations de conduite. Ce dispositif expérimental a été utilisé auprès de cinq populations de motocyclistes différentes (Bikers, Utilitaristes, Sportifs, Novices et Débutants), en fonction de leur expérience de conduite et de leurs pratiques respectives de la moto. Les résultats montrent certaines spécificités propres à chaque population, tant que pour ce qui est de leurs attitudes face aux risques que pour leur compétence dans l’évaluation du risque en situation. Ils permettent ainsi de valider l’efficacité et l’intérêt de notre protocole dans une perspective de classification des motocyclistes, selon leurs profils vis-à-vis du risque et de la prise de risque au guidon.