Thèse soutenue

L'exportation d'un modèle culturel : les figures féminines en Gaule romaine (IIe s. av.-IVe s. ap. J.-C.)

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Auteur / Autrice : Stefania Marsura
Direction : Adriano SavioYves Roman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, histoire et civilisations des mondes anciens
Date : Soutenance le 14/01/2010
Etablissement(s) : Lyon 2 en cotutelle avec Università degli studi (Pise, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire et Sources des Mondes Antiques (Lyon ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Mathieu
Examinateurs / Examinatrices : Francesca Rohr Vio

Mots clés

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Résumé

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Cette étude a permis d’analyser un aspect de la condition féminine en Gaule, en partant du présupposé qu'il y ait eu des réalités différentes, unifiées par l’appartenance à une «couche sociale» complexe, divisée à l'intérieur, mais réglé par des lois universellement admises. Non seulement les femmes, mais les hommes également ont cherchés une intégration avec la culture romaine, condition nécessaire pour maintenir leurs privilèges et pour en acquérir de nouveaux. Cette recherche a identifié, dans la mesure du possible, le rôle joué par les femmes dans chaque couche sociale, en se référant plus particulièrement à leur perception du monde romain. Les femmes qui ont habité dans la Gaule, étaient étrangers aux mores romains, et ont été considérées par les romains comme l'antithèse du modèle romain de la pia et pudica matrona. Dans les représentations de elles mêmes, les femmes barbares se représentaient comme des romaines, en suivant les stéréotypes qui on retrouve dans tout l’Empire. Nous avons donc vérifier de quelle manière les provinciales se sont adaptées au modèle romain de la lanifica, c’est à dire la summa des stéréotypes qui voyait la femme comme un annexe du mari, et comme, au contraire, elles en ont refusé quelques aspects, mais aussi de quelle manière un tel modèle culturel a pu s'introduire dans une province, par quelles voies, pour quelles raisons historiques et culturelles, et comme il ait été accepté ou refusé par quelques régions de la Gaule. Notre tentative a donc été celui de tracer le rôle joué par les femmes dans une région qui faisait partie de l'Empire, et que elle en était pour ceci influencée, mais que elle a présenté également des particularités régionales non négligeables.