Auteur / Autrice : | Geraldine Moulin |
Direction : | Gérard Broyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie (psychopathologie et psychologie cliniques) |
Date : | Soutenance le 12/01/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 en cotutelle avec Université Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'éducation, psychologie, information et communication (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en psychopathologie et psychologie clinique (Bron, Rhône ; 1993-...) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Roman |
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Dumet, Bernard Golse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alberto Konichelkis, Drina Candilis-Huisman |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre recherche vise à éclairer les enjeux psychiques de la très grande prématurité chez la femme enceinte. Nous avons exploré les vécus de grossesse de 18 femmes enceintes à l’aide de l’I.R.M.A.G (Interview pour les Représentations Maternelles pendant la Grossesse) et du dessin. En questionnant les relations que les femmes enceintes entretiennent avec leur mère, ainsi que leur rapport à l’image (échographies, rêves) et aux perceptions, nous avons mis en évidence des liens mères-filles dépourvus de tendresse chez les femmes qui accouchent très prématurément et un surinvestissement du perceptif visant à les protéger de la dimension traumatique de la grossesse. Nous avons repéré la difficulté de ces femmes à investir le fœtus et à érotiser la grossesse. Notre recherche vise à mettre en relation, l'absence d'investissement de la présence du fœtus et l'expulsion de ce dernier avant terme. Les interrelations psyché-soma dans le processus de la prématurité sont au cœur de notre travail.