Mouvement associatif étudiant et transformations des modes d’engagements collectifs
Auteur / Autrice : | Thierry Lichet |
Direction : | Dietrich Hoss |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie et anthropologie |
Date : | Soutenance le 12/01/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche et d'Etudes Anthropologiques |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Rabier |
Examinateurs / Examinatrices : Yvon Pesqueux, Eric Andrès, Georges Bertin, Olivier Fillieule |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse porte sur le mouvement associatif étudiant, et son impact sur les autres formes d’engagements collectifs des individus dans le monde social. Elle s’attache à montrer que le mouvement associatif étudiant génère des projets, des formes d’engagements dans le collectif, que l’on voit réapparaître quelques années plus tard dans les associations, ONG, syndicats, partis politiques, … Outre la capacité transitive du message associatif étudiant, c’est la place de préfigurateur des engagements collectifs qu’occupe le mouvement associatif étudiant qui sont les objets principaux de cette recherche. La démonstration s’établit sur deux chapitres. Le premier s’attache à démontrer la réalité historique de cette proposition, de la fin du XIXème siècle jusqu’aux années 80. La seconde partie en démontre l’actualité, notamment au travers des pratiques à l’œuvre au sein du réseau FAGE. Ce travail, alliant quantitatif et qualitatif, s’appuie sur la catégorie du sujet tourainien, démontrant notamment la participation du mouvement associatif étudiant à l’émergence du Sujet. Les aspects historiques de ce travail s’appuient sur les travaux de Monchablon, Fischer, et plus largement, du GERME. Les problématiques relevant du tiers-secteur sont décryptées à l’aune des travaux de Ion, Archambault, ainsi que ceux du MAUSS. La capacité transitive du message associatif étudiant s’appuie enfin sur les travaux de Fillieule, Mayer et Agrikoliansky. Il ressort de ce travail la capacité du milieu associatif étudiant à bousculer les consensus sociaux en matière d’engagement collectif des individus, et à agir pour l’institutionnalisation progressive de modalités innovantes et performatives.