Biointégration de minivis d’ancrage orthodontique : évaluation clinique et analyse de l’interface biomatériau-tissu osseux en histomorphométrie et en microtomographie
Auteur / Autrice : | Kerstin Gritsch |
Direction : | Brigitte Grosgogeat-Balayre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Odontologie |
Date : | Soutenance le 04/11/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces (1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Canal |
Examinateurs / Examinatrices : Jeanne-Marie Bonnet, Bernard Durand, Philippe Miele, Laurence Pourreyron, Laurence Vico-Pouget | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Canal, Henri Tenenbaum |
Mots clés
Résumé
Depuis une dizaine d’années, l’essor des minivis d’ancrage orthodontique a été grandissant jusqu’à devenir, aujourd’hui, un outil incontournable dans l’arsenal thérapeutique de l’orthodontiste. Très peu d’études ont été publiées quant à la nature de la réponse tissulaire face à l’insertion et la mise en charge de ces minivis. De plus, une partie des patients concernés par l’orthodontie étant des adolescents, il serait intéressant de savoir si le tissu osseux en croissance est propice à l’utilisation de ces dispositifs. L’influence de la nature du matériau sur cette réaction tissulaire reste également à définir. L’objectif de cette étude a été d’évaluer la biointégration de deux systèmes de minivis orthodontiques présents sur le marché, l’un en acier chirurgical et l’autre en titane-aluminium-vanadium, en conduisant une analyse clinique, histomorphométrique et microtomographique chez le porc en croissance. Les résultats ont montré que la réponse osseuse se caractérise, dans un os en croissance peu compact, par un épaississement des travées osseuses au contact des dispositifs, probablement pour résister à la contrainte locale. Le tissu osseux en croissance permet la biointégration des minivis d’ancrage orthodontique, mais le taux de succès relativement faible observé implique l’adaptation des protocoles cliniques par une analyse préalable du ratio os trabéculaire/os cortical, une augmentation du délai avant mise en charge, et l’application de forces légères. La réponse tissulaire est similaire, quel que soit le système étudié. L’acier chirurgical, grandement utilisé en orthopédie, présente donc un intérêt en orthopédie dento-faciale, dans une indication temporaire