La nostalgie d'un idéal religieux : Albert Camus et Sadegh Hedâyat
Auteur / Autrice : | Peiman Hosseini |
Direction : | Juliette Vion-Dury |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Résumé
Camus et Hedâyat étaient des écrivains et intellectuels du XXe siècle. Ils ont vécu presque à la même époque. Recourant à la philosophie, ils se sont penchés sur un grand problème de la vie de l'homme : l'absurde. Alors que Camus était un homme décidé et optimiste, ce sont des échecs consécutifs qui l'acheminèrent vers l'absurde. Menant une vie absurde, Hedâyat laisse ses études inachevées. Suite à son echec amoureux, il perd complètement l'espoir de mener une vie heureuse. Tout comme Camus, Hedäyat a essayé de trouver un être et une croyance à laquelle s'adonner. Mais à cause de leur vision matérialiste du monde, ils n'acceptent pas de croire aux subjectivités. La définition de l'absurde chez ces deux écrivains présentent de nombreuses similitudes. Cependant, le résultat que chacun d'eux en retire est complètement différent. Camus essaie d'en retirer des résultats féconds. IL veut encourager l'homme à mener une vie heureuse, en recourant à un espoir fondé sur la vérité. Tandis qu'Hedâyat croit en une force plus puissante que la volonté de l'homme et qui commande les actes. Alors, l'homme est incapable d'obtenir la vie qu'il désire.