L’effet du dirigeant sur la performance de l'entreprise
Auteur / Autrice : | Sabrina Chikh |
Direction : | Pascal Grandin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 17/11/2010 |
Etablissement(s) : | Lille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lille School of Management Research Center |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel Albouy, Alain Chevalier, Patrick Navatte, Eric De Bodt, Michel Levasseur |
Mots clés
Résumé
L’influence des dirigeants sur la performance (ou contre-performance) de la firme fait l’objet de nombreux débats. Selon la vision déterministe, les pressions internes et externes qui s’exercent sur le dirigeant sont si importantes que ce dernier dispose de très peu de marge de manoeuvre pour influencer les résultats de la firme. D’un autre côté, selon les partisans de l’école du leadership, le dirigeant est l’unique architecte de l’entreprise et c’est à lui qu’incombe la performance de l’entreprise. Ces deux points de vue sont nuancés par le concept de latitude managériale qui mesure la marge de manoeuvre dont le dirigeant qui lui permet de se démarquer significativement des autres entreprises du secteur. Cette thèse s’intéresse à la responsabilité du dirigeant sur la performance de la firme ainsi que sur les décisions qui y sont opérées. Elle porte sur les grands patrons français qui ont, notamment, la particularité de former de puissants réseaux sociaux. Le premier chapitre dresse un portrait des grands dirigeants français et met en évidence les principales caractéristiques des décideurs hexagonaux. Le deuxième chapitre étudie le phénomène d’endogamie observé lors des successions de dirigeants ainsi que l’impact sur la performance de la firme. Le troisième chapitre propose une évaluation de l’effet du dirigeant sur la performance de la firme. Enfin le quatrième chapitre mesure l’impact du pouvoir du dirigeant sur les décisions de de croissance externe de la firme. Cette thèse corrobore l’idée que le pouvoir économique demeure au sein d’une caste dirigeante fermée.