Conséquences fonctionnelles et pathologiques de la phosphorylation de la protéine neuronale Tau impliquée dans la maladie d’Alzheimer
Auteur / Autrice : | Laziza Amniai |
Direction : | Guy Lippens, Isabelle Landrieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 30/03/2010 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Lille ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de glycobiologie structurale et fondamentale (UGSF) |
Résumé
A l’heure actuelle, le processus neurodégénératif responsable de la MA n’est pas complètement élucidé et ses causes sont probablement multiples. Cependant, on sait qu’il met en jeu Tau, une protéine associée aux microtubules et qui permet leur stabilisation ; dans les cerveaux des patients Alzheimer, Tau est présente sous un état anormalement phosphorylée, agrégeant en filaments appariés en hélice à l’intérieur des neurones. Notre modèle d’étude in vitro consiste en une protéine Tau recombinante phosphorylée par la CDK2/CycA3 sur deux phosphoépitopes spécifiques à la MA et reconnus par les anticorps AT8 et AT180. Ce profil de phosphorylation a été caractérisé de façon qualitative et quantitative par spectroscopie RMN (Résonance Magnétique Nucléaire). Nous avons ensuite tenté de cartographier ces phosphoépitopes par deux techniques complémentaires originales : la RMN et le FRET (Fluorescence Resonance Energy Transfer). Nous avons également montré que l’(hyper)phosphorylation de Tau ne menait pas forcément à son détachement des microtubules, hypothèse largement répandue dans la littérature. Finalement, nous avons pu mettre en évidence une interdépendance entre les deux phosphoépitopes AT8 et AT180 lors de la déphosphorylation de notre échantillon de protéine Tau phosphorylée par PP2AT55, une phosphatase trimérique majeure du cerveau.