Thèse soutenue

Territorialisation des espaces océaniques hauturiers. L'apport de la navigation à voile dans l'Océan Atlantique

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Auteur / Autrice : Camille Parrain
Direction : Louis Marrou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Date : Soutenance le 01/07/2010
Etablissement(s) : La Rochelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'environnement Gay Lussac (La Rochelle ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Conseil Régional : Poitou-Charentes. Conseil régional (....-2015)
Laboratoire : LIttoral ENvironnement et Sociétés - UMR 7266 / LIENSs
Jury : Président / Présidente : André Louchet
Examinateurs / Examinatrices : Louis Marrou, André Louchet, Louis Brigand, Guy Di Méo, Anne Gaugue
Rapporteurs / Rapporteuses : Louis Brigand, Guy Di Méo

Résumé

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Espace mythique et peuplé de légendes, espace physique complexe changeant, l’océan est soumis aux enjeux géopolitiques et à une extension progressive de l’homme à la manière d’un front pionnier (en surface et en profondeur). La territorialisation croissante des espaces maritimes, déjà prouvée sur les mers côtières, prend un angle particulier sur le domaine hauturier du fait de son immensité et de son éphémérité. Pour analyser ce processus, nous nous sommes intéressés à la navigation à voile, pratique de loisir et professionnelle, dans l’océan Atlantique. Cette pratique offre une vision intéressante du fait de la relation particulière entretenue entre l’homme, le voilier et l’océan et de la dualité entre tradition et technologie. La fin du XXème et le XXIème siècle constituent une époque charnière où les regards sur l’océan risquent d’être modifiés. Elle s’inscrit de plus dans le phénomène de mobilité croissante des sociétés, en quête ou non de rapidité, et démontre la réticularité croissante de cet espace, également liée à la mondialisation. Nous tâcherons de définir la notion de territoire en haute mer et de distinguer l’existence de « merritoires ». La connaissance des routes transatlantiques permet de dégager des centralités, périphéries et marges atlantiques. Elles constituent des réseaux territorialisés mettant en relation différents lieux où se révèle l’identité des navigateurs. Le long de ces trajets se greffent des paysages marins « itinérants », des repères, des discontinuités spatio-temporelles, des rites et représentations dégageant des disparités spatiales et une structuration de l’Océan Atlantique.