Mise au point de biocapteurs basés sur la mesure d'activités métaboliques de cellules algales pour le monitoring de la qualité des milieux aquatiques
Auteur / Autrice : | Houssemeddine Guedri |
Direction : | Claude Durrieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science de l'environnement industriel et urbain |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Chimie (Lyon ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Sciences de l'Environnement |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le contrôle de la qualité des écosystèmes aquatiques nécessite des outils de détection en continu et in situ comme les biocapteurs. Ce travail propose le développement de biocapteurs pour la détection de certaines familles de polluants. Ces outils sont basés sur la mesure de deux activités enzymatiques de cellules algales représentatives des eaux douces et salines. La première étape a consisté au choix des activités en fonction des polluants étudiés en bioessais. Ainsi nous avons montré que l'activité phosphatase alcaline (APA) est sensible à la présence de métaux lourds et de phosphates et que l'activité estérase (AE) est sensible à la présence de pesticides. Ces résultats nous ont permis de développer différents biocapteurs. Pour la détection des métaux lourds, deux biocapteurs conductimétriques ont été développés. Le premier, basé sur la mesure de l'APA de la microalgue d'eau douce Chlorella vulgaris (Cv) immobilisée par des monocouches autoassemblées, a permis d'améliorer la répétabilité et la reproductibilité des mesures. Le deuxième, basé sur la même mesure, a permis de s'affranchir des effets du phosphate sur l'APA de Cv. Pour la détection du phosphate, un biocapteur conductimétrique à cellules algales à été développé, la limite de détection est de 0. 4µM d'ions phosphate. Enfin pour la détection des pesticides en milieu marin, un biocapteur conductimétrique basé sur la mesure de l'AE de deux algues marines a été développé. Les résultats ont montré qu'il est sensible à la présence du diuron et du glyphosate. Les biocapteurs développés lors de cette étude, et après essais sur des échantillons naturels, servirons aux gestionnaires pour une prise de décision.