Thèse soutenue

Réactivité des aciers inoxydables ferritiques utilisés comme éléments d’interconnexion électrique dans les PAC SOFC alimentées en biogaz

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Auteur / Autrice : Piyorose Promdirek
Direction : Alain GalerieGobboon Lothongkum
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Matériaux, mécanique, génie civil, électrochimie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Grenoble INPG en cotutelle avec Université de Chulalongkorn (Bangkok)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Science et ingénierie des matériaux et procédés (Grenoble, Isère, France ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Sawai Danchaivijit
Examinateurs / Examinatrices : Yves Wouters, Panyawat Wangyao
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Chevalier, Chatchai Somsiri

Résumé

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L’objectif de cette étude est de comprendre le comportement à haute température à la corrosion de l’acier inoxydable de type ferritique AISI 441 (18CrTiNb), un candidat pour les interconnexions SOFC, dans les biogaz synthétiques (CH4 + CO2) utilisé sur le côté anode de la pile. L’analyse thermodynamique a montré que la pression partielle d’oxygène dans de tels mélanges se situe dans le domaine de 10-23 à 10-20 bar entre 700 et 900°C et la formation de carbone solide peut apparaître dans plusieurs conditions. La cinétique modélisée a été examinée dans cette étude. En comparant avec les constantes de vitesse linéaire du 441 oxydé en CO2 pur, la corrosion dans le biogaz est plus grande et augmente avec la teneur en méthane. Les morphologies de la surface des échantillons corrodés ont montré une couche d’oxyde dense à des températures inférieures à 800°C, agissant comme une barrière efficace à la pénétration de carbone. Toutefois, lorsque la température atteint 900°C, les fissures et les pores apparaissent dans la couche d’oxyde, le carbone peut précipiter et diffuse plus facilement qu’à 800°C