Conception et réalisation de plates-formes de simulation multisensorielle interactive. -L'intéraction instrumentale et les réalités virtuelles
Auteur / Autrice : | Julien Castet |
Direction : | Jean-Loup Florens |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie de l'interaction, de la cognition, de l'apprentissage et de la création |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
On assiste à un élargissement des domaines d'usage des Réalités Virtuelles. Ce phénomène se fonde sur l'évolution des technologies informatiques et passe par l'intégration de nouvelles interfaces qui s'adressent au geste. Les dispositifs à retour d'effort comptent parmi ces nouvelles interfaces et leur utilisation constitue une avancée significative pour l'efficacité globale des outils en reproduisant de façon plus complète les conditions de manipulation et d'interaction entre l'homme et l'objet virtuel. Dans le cadre de simulateur RV modulaires et génériques, la mise en œuvre des traitements informatiques associées à ces interfaces entraine de sérieux problèmes technologiques. En effet, les algorithmes de calcul et le matériel qui supporte ces algorithmes sont alors soumis à des contraintes temporelles dures, inhabituelles pour les spécifications des architectures informatiques courantes. Pour ce travail de thèse, il s'agit de créer entre l'homme et l'instrument virtuel des conditions favorables à l'émergence de phénomènes physiques et à l'intégration de schémas cognitifs comparables à ceux qui entrent en jeu lors de la pratique experte d'un instrument. Pour cela, cette architecture de simulation temps réel est basée sur la simulation synchrone d'objets physiques. Pour supporter l'interaction dans un environnement 3D, il a été nécessaire de repousser les limites intrinsèques à la cohabitation de calculs à hautes fréquences pour l'interface gestuelle et de calculs complexes pour le rendu graphique. Le simulateur a donc été conçu sur une architecture multiprocesseur non homogène à mémoire partagée qui fonctionne en multifréquence.