La décision de pardonner : effets des représentations familiales et des croyances
Auteur / Autrice : | Marianne Befringås Akl |
Direction : | Étienne Mullet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Éric Raufaste |
Examinateurs / Examinatrices : Étienne Mullet, Éric Raufaste, Colette Sabatier, Félix Fernando Monteiro Neto |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette recherche exploratoire s’intéresse aux conceptions du pardon divin et les représentations du pardon familial, et leurs influences sur la propension personnelle et les motivations à pardonner. 243 sujets ont coté 233 propositions concernant la propension au pardon, les motifs au pardon, au ressentiment et à la vengeance, le pardon familial et le pardon divin. L’analyse factorielle exploratoire des conceptions du pardon divin a montré 4 facteurs, nommés « Pardon sur demande », pardon « difficile », « aléatoire » et « automatique ». Les représentations familiales partagent les 2 derniers, mais ont également mis en lumière un pardon familial « punitif », « récalcitrante » et « stable ». Les motivations reflètent les 8 états métamotivationnels de la théorie des renversements. Les motifs conformistes et sympathie sont importants pour le pardon et les motifs de maîtrise pour le ressentiment. Conformément à nos hypothèses, il y a des effets des conceptions religieuses et des représentations familiales sur la propension au pardon et les motivations