Des savoirs d'artisans au métier d'ingénieur dans la construction navale française du XVIIe au XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Gérard Louyot |
Direction : | André Guillerme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des techniques |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude tente d'appréhender l'évolution des métiers de la construction qui firent de la Marine royale au milieu du XVIIe siècle, la première technquement du monde occidental. Dés 1861, le roi Louis XV tente de maîtriser les zones de combat de la manche et de la Méditerranée par le nombre de ses vaisseaux, ce qu'il a presque réussi. A cette époque, les charpentiers assemblent les éléments composant le navire, à l'aide de conceptions instrumentales. Rapidement la nécessité d'utiliser des plans s'impose. La troisième étape se traduit par l'emploi de calculs qui assurent la stabilité et la sécurité du vaisseau. Pour conforter le savoir des constructeurs leurs ministres font appel aux enquêtes sur les méthodes pratiquées par les chantiers hollandais et anglais de 1661 à 1745. Les marines, par leur participation aux progrès techniques, sont en contact avec les milieux scientifiques et civiles origines d'échanges fructueux conduisant aux importants acquis technoologiques partagés entre les carènes françaises allongées et les aides anglaise à la manoeuvre. Enfin pendant la durée de cette recherche, Jean-Baptiste Colbert, Abraham Duquesne, les Hubac et leurs confrères, de 1661 à 1678, le marquis de Seingnelay, le chevalier de Tourville, Blaise Pangalo de 1679 à 1699 et le comte de Maurepas, René Duguay-Trouin et Blaise Ollivier, de 1700 à 1745 forment des trinômes qui agissent par tentatives d'homogénéisations des escadres. Ils réussissent, ainsi, à faire adopter des modèles de vaisseaux, réalisés par less constructeurs, jusqu'à l'extinction de la marine de guerre à voile. Alors, lorque sec termine cette thèse, le projet de Colbert et de ses successeurs de donner à leur roi le pouvoir sur mer semble encore possible.