Contribution à la connaissance de la performance financière mesurée en normes IFRS
Auteur / Autrice : | Stéphane Ouvrard |
Direction : | Jean-Guy Degos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Hirigoyen |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Guy Degos, Gérard Hirigoyen, Pascal Barneto, Jean-Claude Juhel, Didier Leclère | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pascal Barneto, Jean-Claude Juhel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Grâce aux normes comptables internationales, la comptabilité n'est plus une matière aride réservée aux seuls comptables. Elle intéresse tout le monde. Même les hommes politiques y font référence dans leurs discours. Les normes internationales d'information et de reporting financier, d'application obligatoire à compter du 1er janvier 2005 aux comptes consolidés des groupes cotés européens, considèrent la mesure de la performance financière comme un enjeu stratégique. Après plus de vingt ans d'existence, le cadre conceptuel de l'IASB, qui donne une place privilégiée à l'investisseur, est fondé sur la théorie de l'agence dans son expression la plus simple : analyse des relations entre un mandant (actionnaire) et un mandataire (dirigeant). Ce cadre conceptuel, source de court-termisme et de volatilité, est-il encore adapté aux enjeux actuels de la société (particulièrement en période de crise) ? La financiarisation de la comptabilité relance le débat sur la juste valeur et de façon plus large entre deux approches de la comptabilité : l'approche bilantielle, d'où le concept de résultat global est issu et l'approche par le compte de résultat. Ces différentes conceptions de la comptabilité nous amènent à nous interroger sur le rôle d'une entreprise. L'entreprise se résume-t-elle à la gestion de plusieurs portefeuilles de titres au bénéfice d'une partie-prenante privilégiée (les actionnaires) ? Ou au contraire, son rôle est-il plus large : créer de la valeur à long terme pour l'ensemble des parties prenantes ? A travers ce travail de recherche, nous avons cherché à démontrer qu'il était urgent de revenir aux fondamentaux de la gestion financière d'une entreprise : comprendre et analyser la performance opérationnelle à long terme à travers le modèle économique (business model) de l'entreprise. Les normes sur l'information sectorielle et sur le tableau des flux de trésorerie, très utilisé par les praticiens de l'analyse financière, sont très utilies pour atteindre cet objectif car elles permettent de déterminer des indicateurs de performance opérationnelle à long terme.