Thèse soutenue

Régulation de la protéine centrale de la polarité planaire cellulaire Vangl2 dans l’organe de Corti

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Auteur / Autrice : Arnaud Giese
Direction : Mireille Montcouquiol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences, technologie, santé. Biologie cellulaire et physiopathologie
Date : Soutenance le 02/12/2010
Etablissement(s) : Bordeaux 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....)
Jury : Président / Présidente : Marc Landry
Examinateurs / Examinatrices : André Le Bivic, Cécile Duplàa
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Spassky, Aziz El Amraoui

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Outre leur polarité apico-basale, certaines cellules épithéliales développent une seconde polarité, appelée Polarité Planaire Cellulaire (PCP). L'axe de la PCP est orienté perpendiculairement à l'axe de polarité apico-basale et régit l'orientation uniforme de certaines structures, comme les poils ou cils, non seulement à l'échelle de la cellule mais également au sein du tissu. L'épithélium cochléaire est l'un des meilleurs modèles d'étude de PCP chez les mammifères. En effet, les cellules neuro-épitheliales qui le composent, soutenues par des cellules de soutien, présentent à leur apex, des touffes ciliaires dont l'orientation est parfaitement coordonnée par la voie de la polarité planaire. Les deux premiers gènes impliqués dans la PCP chez les mammifères, Vangl2 et Scrib1, ont été identifiés sur la base du phénotype de la cochlée chez les mutants. L'analyse de la localisation de Vangl2 dans l'organe de Corti a également révélé une localisation asymétrique proximo-distale et transitoire de la protéine, perpendiculaire à l'axe apico-basal classique. Cette asymétrie apparaît à la jonction entre deux types cellulaires : une cellule sensorielle ciliée et une cellule de soutien. J'ai pu montrer au cours de mes travaux de thèse que cette asymétrie était majoritairement due à une accumulation de Vangl2 du côté distal des cellules de soutien, et que dans une moindre mesure, Vangl2 pouvait ségréger du côté distal des cellules ciliées. Cette localisation subcellulaire très précise et limitée dans l'espace semble être indépendante de l'expression du gène Scrib1 dans les cellules ciliées. La délétion du gène Scrib1 dans les cellules ciliées m'a toutefois permis de mettre en évidence que ce gène avait un rôle autonome dans la régulation de la PCP, et que les cellules de soutien de l'organe de Corti pouvaient jouer un rôle prépondérant dans le contrôle de la PCP. Mes travaux ont également permis de mettre en évidence que GIPC1 avait un rôle dans la régulation de la PCP et le maintien de l'intégrité des touffes ciliaires des cellules sensorielles, et que le complexe GIPC1/Myosine VI pouvait réguler l'établissement de l'asymétrie de Vangl2 dans l'organe de Corti.