Thèse soutenue

La place des jeux traditionnels dans l'EPS : analyse socio-historique de 1891 à nos jours; le cas de la Gironde

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Auteur / Autrice : Tarek Assaf
Direction : André Menaut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance le 03/05/2010
Etablissement(s) : Bordeaux 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales : société, santé, décision (Bordeaux ; 1999-2011)
Jury : Président / Présidente : Lucile Lafont
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Callede, Pierre Parlebas
Rapporteurs / Rapporteuses : Luc Collard, Bertrand During

Résumé

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Quelles raisons écartent les jeux traditionnels des séances d’éducation physique et sportive (EPS) ? Doit-on y voir l’absence d’utilité éducative ? Il serait vain de perdre du temps en recourant à des pratiques pédagogiques dépassées. Les jeux, c’était avant. Maintenant on fait du sport. Le jeu dérange car il suscite des émotions envahissantes et des réactions mutines que le sport réussit à endiguer. La thèse traite de la place des jeux traditionnels en EPS et dans les textes officiels depuis la naissance de celle-ci à la fin du XVIII siècle. Ce travail de recherche porte aussi sur la signification des jeux et leurs intérêts, du point de vue des philosophes, des psychologies, des anthropologies. De même, l’approche des jeux traditionnels ou la part de la motricité est central s’appuie sur les concepts et les modèles proposés par Pierre Parlebas. Enfin, nous proposons une enquête visant à mettre en évidence la place mineure occupée par les jeux traditionnels dans le monde scolaire. Pourquoi le jeu est-il mis à l’index en EPS ? Le manque d’intérêt pour ces jeux, qui s’accroit à mesure que l’élève se déplace dans sa scolarité et grandit est mis en relation avec les variables sociodémographiques, avec l’influence du sport et le poids des normes didactiques. Sont également retenues comme variables indépendantes la formation initiale des enseignants, le jugement porte par ceux-ci sur l’engagement énergétique des élèves, et l’influence de la modernité technologique.