Auteur / Autrice : | François Renault |
Direction : | Grégorio Crini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour diminuer le risque de pollution du milieu aquatique, les systèmes de traitement doivent extraire ou immobiliser tes contaminants. L'industrie papetière, l'une des plus consommatrices d'eau avec l’agroalimentaire, utilise souvent un lagunage aéré assiste par des sels métalliques pour traiter ses eaux. Ces traitements sont efficaces mais température dépendants. Parmi les nombreux procédés de substitution proposés, l’un d'eux est prometteur: la biofloculation par le chitosane. L'objectif principal de ce travail a été de développer et d'étudier le comportement du chitosane dans la décontamination des eaux de la filière papetière et de caractériser l’impact environnemental du procédé. Les essais de biofloculation en laboratoire ont montré que le chitosane est efficace avec respectivement 45 à 80% et 71 à 94% d'abattement de DCO et de turbidité alors que le traitement conventionnel n'abat que 25 a 68% et 45 à 80% respectivement. Des essais semi-industriels ont pu être menés in situ. L'étude de l’impact environnemental du procédé a été menée en utilisant Gammarus pulex (Crustacea, Amphipoda). Les études écotoxicologiques en conditions semi-contrôlées ont montré que les eaux traitées par le chitosane étaient moins toxique que cette traitées par le procédé conventionnel. L’inhibition du taux de locomotion est moins élevée et de plus faible accumulation d'aluminium sont observées. Il est possible de conclure que la biofloculation par du chitosane est un procédé chimiquement efficace et environnementalement intéressant. Sa viabilité économique doit être approfondie pour intégrer les gains qu'engendreront la structuration de la filière productrice et les économies d'échelles.