Les prisonniers de guerre de l'axe en main française 1939-1940 / 1942-1948 : statut hypothétique - gestion casuelle - conséquences aléatoires
Auteur / Autrice : | Karyn Agostini-Lippi |
Direction : | André Cerati |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Résumé
Du début du conflit jusqu’au moment de la mise en oeuvre de l’armistice, la France n’a détenu que quelques centaines de prisonniers de guerre allemands. Pourtant, cette période est primordiale en ce qu’elle correspond à la mise en place d’une réglementation créant un organisme spécifique de gestion et définissant les mesures devant s’appliquer aux prisonniers de guerre. Celle-ci sera appliquée en son ensemble par les Forces françaises libres à la suite de la reprise des hostilités en Afrique française du Nord en 1942. Cependant, cette réglementation devra être complétée dès 1945 afin de permettre la gestion de plus d’un million de prisonniers de guerre originaires de la plupart des pays de l’Axe. Afin de pouvoir analyser l’évolution juridique de la gestion de ces captifs par la France, il est nécessaire d’y intégrer l’étude de l’application des Conventions de Genève ainsi que les relations des autorités françaises avec leurs puissants Alliés britanniques et américains.