Les paradoxes du mal
Auteur / Autrice : | Aurélie Renault |
Direction : | Inès Oseki-Dépré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences humaines, littérature comparée |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Évoquer les paradoxes du Mal en littérature revient à travailler sur les paradoxes d'une littérature qui, du Moyen-Âge à nos jours, a voulu renverser la définition que la doxa propose du Mal pour enfin l'accepter, leMal étant défini comme le "pire" après s'être presque confondu avec son contraire, le Bien. Trois bouleversements semblent structurer l'approche littéraire du Mal, l'un aurait lieu dès le 16ème siècle, dès lors que les écrivains rient de ce qui effrayait leurs ancêtres - le péché - l'autre paraît au 19ème siècle alors que le Mal fascine par sa beauté. Enfin, tout en signant la mort de Dieu, la littérature revient à une vision terrifiante du Mal, se réconciliant avec la doxa et interrogeant notre responsabilité. Répercutant ou précédant les trouvailles des autres sciences humaines, la littérature décrit le Mal en interrogeant ses origines, sa paradoxale justification et ses acteurs qui quittent 20ème et 21ème siècles l'univers des monstres pour celui des hommes effroyablement ordinaires.