Structure d'urgence du CHU de Pointe-à-Pitre : analyse du recours par les omnipraticiens de ville et comparaison à une population témoin
Auteur / Autrice : | Marie-Nathalie Papin |
Direction : | Patrick Portecop |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine générale |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Antilles-Guyane |
Mots clés
Résumé
INTRODUCTION: L'activité des services d'urgence (SU) est en constante augmentation. Nous avons analysé les recours aux SU par le médecins libéraux et cherché à savoir s'ils constituent un facteur prédictif d'hospitalisation et de prise en charge spécialisée. METHODE: Etude prospective descriptive mono-centrique non randomisée réalisée sur 3 semaines dans le SU du CHU de Pointe-à-Pitre. Ont été inclus tous les patients munis d'un courrier d'admission. Les médecins concernés ont été joints par téle��phone. Les variable analysées concernaient les caractéristiques de la consultation en ville, les motifs de recours au SU et l'avis du médecin sur la prise en charge. Cette population a ensuite été comparée à une population témoin. Les principaux critères de comparaison étaient la demande d'examen complémentaire, d'avis spécialisé, le taux d'hospitalisation et la Classification Clinique des Malades des Urgences (CCMU). RESULTATS: 154 patients inclus. Sex-ratio 1,17. Les pathologies somatiques concernent plus de 80% des recours. Les principaux motifs de recours aux urgences sont la demande d'examen complémentaire (57%), d'avis spécialisé (45%) et/ou d'hospitalisation (36%). Leur proportion aux urgences est plus importante chez les patients adressés (respectivement 82% vs 49%,36% vs 17% et 38% vs 9%), qui sont principalement classés CCMU 2 (74%) et CCMU 1 (13%). CONCLUSION: Le recours aux urgences par le médecin généraliste semble souvent motivé par le manque d'accessibilité aux ressources disponibles en extrahospitalier. Le degré d'urgence n'apparaît pas comme le facteur principal. Le fait d'être adressé semble être un facteur prédictif de prise en charge plus spécifique.