Quelle méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique de la documentation scientifique et technique
Auteur / Autrice : | Diéyi Diouf |
Direction : | Olivier Sagna, Manuel Zacklad |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Réseaux, connaissances et organisations |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Troyes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube) |
Résumé
Les archives ouvertes constituent une forme de publication en pleine expansion dans le monde qui se manifeste par une augmentation exponentielle du nombre de dépôts effectués par les chercheurs et autres utilisateurs. Ainsi, entre 2000 et 2009, l’archive ouverte HAL1 a recueilli quelques 70. 000 dépôts de documents. Considéré à l’échelle internationale, cet engouement pour les archives ouvertes ne manque pas d’avoir des incidences négatives sur le chiffre d’affaires du système éditorial classique des revues à but lucratif et autres maisons d’édition de par le monde. Mais comment fonctionnent les archives ouvertes ? Qui en sont les acteurs principaux ? Quelles pratiques y sont opérées ? Quelles méthodes d’indexation sont mises en œuvre ? Quels enjeux pour l’Afrique ? Telles sont les investigations que suscite la présente thèse. La mise en place des archives ouvertes n’est pas un état de fait. C’est tout un processus, une vaste sensibilisation des universitaires aux enjeux de la visibilité des travaux de recherche, de la nécessité de disposer d’un équipement technologique adéquat et de procéder à la formation des différents acteurs. En Afrique, l’adoption de ce système passe nécessairement par l’engagement et les rapports d’influence des autorités politiques et académiques, mais également de ceux des instances de validation des travaux scientifiques comme le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES)