Etude de la sensibilité différentielle de l'hypothalamus à l'œstradiol pour induire le pic préovulatoire de LH et le comportement sexuel : comparaison entre Brebis Ile-de-France et Romanov.
Auteur / Autrice : | Samia Ben Said |
Direction : | Alain Caraty, Brahim Haddad |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance le 10/04/2009 |
Etablissement(s) : | Tours en cotutelle avec Institut national agronomique de Tunisie |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours ; ....-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Physiologie de la Reproduction et des Comportements (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Chemineau |
Examinateurs / Examinatrices : Gley Khaldi, Moncef Ben Mrad, François Bocquier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En utilisant un modèle de phase folliculaire artificielle, la quantité minimale d’œstradiol (E) nécessaire pour induire le pic préovulatoire de LH et le comportement sexuel a été comparée chez des brebis de prolificité différentes : Ile de France (IF) vs Romanov (ROM). Un signal œstrogénique très faible induit le comportement sexuel chez la brebis ROM mais pas chez l’IF. L’induction du pic préovulatoire de LH nécessite des quantités d’E très supérieures chez la ROM par comparaison à l’IF. Le pic de LH apparaît plus tard chez la ROM. L’étude de la sensibilité hypophysaire et hypothalamique à l’E a montré que le moment du pic préovulatoire de LH est essentiellement contrôlé par l’hypothalamus. Chez la ROM, des doses modérées d’E stimulent une faible libération de GnRH dans le liquide céphalorachidien, sans qu’elle ne soit traduite au niveau hypophysaire par une augmentation de libération parallèle de LH. Ce peptide, participerait au contrôle du comportement sexuel induit par l’E. La grande différence de sensibilité à l’E entre les deux races semble être liée à un seuil de « lecture » différent du signal œstrogénique pour induire le pic de LH et le comportement sexuel.