Les cellules Natural Killer des ruminants : première caractérisation des cellules Natural Killer ovines et de bovin nouveau-né
Auteur / Autrice : | Jamila El Hmouzi-Younes |
Direction : | Françoise Drouet-Viard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé, spécialité Immunologie |
Date : | Soutenance le 11/12/2009 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Infectiologie et santé publique (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Foucras |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Scott Algara, Isabelle Dimier, Bernard Charley, Anne K Storset |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les nouveau-nés, dont le système immunitaire adaptatif est encore en développement sont souvent plus sensibles aux infections que les adultes. L’immunité innée constitue la première ligne de défense de l’organisme contre les agents pathogènes et en particulier les cellules Natural Killer (NK), via leur fonction cytotoxique et leur production d’interféron-gamma (IFN-?). Dans le but de pouvoir étudier, à terme, l’implication des cellules NK des ovins nouveau-nés dans un contexte infectieux, nous avons mis en place une stratégie permettant d’isoler et de caractériser ces cellules pour la première fois. En attendant que cette méthode soit mise au point, nous avons recherché les particularités des cellules NK des nouveau-nés chez les bovins pour lesquels un anticorps dirigé contre le récepteur NKp46 spécifique des cellules NK est disponible. Nous avons observé que, bien que moins nombreuses dans le sang périphérique, les cellules NK des nouveau-nés prolifèrent rapidement, sont totalement fonctionnelles et répondent fortement (cytotoxicité et production d’IFN-?) après culture en présence d’IL-15 et lors de la stimulation du récepteur NKp46 (Elhmouzi-Younes et al., 2009b). Nous avons pu caractériser les cellules NK ovines, parmi les cellules mononuclées du sang périphérique, en mettant en place une méthode basée sur l’utilisation d’anticorps dirigés contre le marqueur CD14, spécifique des monocytes, et le récepteur CD16 exprimé par les cellules NK et les monocytes. Les cellules CD16+/CD14- présentent toutes les caractéristiques morphologiques, phénotypiques et fonctionnelles fondamentales des cellules NK (Elhmouzi-Younes et al., 2009a).