Synthèse, évaluation ''in vitro'' et ''in vivo'' de nouveaux radiopharmaceutiques qui ciblent le récepteur de la cholécystokinine/gastrine
Auteur / Autrice : | Sandra Dorbes |
Direction : | Sandrine Silvente-Poirot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie. Biologie. Santé |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Résumé
Le récepteur de la cholécystokinine/gastrine (RCCK2) représente une cible prometteuse pour des applications en médecine nucléaire, que ce soit en diagnostic ou en radiothérapie de certains cancers neuro-endocriniens. En effet, les cancers médullaires de la thyroïde et les cancers du poumon à petites cellules surexpriment le RCCK2 alors que ce récepteur n'est pas présent dans le tissu sain correspondant. L'objectif de nos travaux est d'élaborer de nouveaux analogues de la cholecystokinine (CCK) pour le diagnostic précoce des pathologies cancéreuses citées ci-dessus. La conception de ces agents de diagnostic repose sur la base d'une courte séquence peptidique, ligand fort du récepteur d'intérêt, liée à un motif chélatant d'un radioélément. Deux radioéléments sont utilisés dans le cadre de cette étude : l'indium 111 et le technétium 99m, radioisotopes classiquement utilisés en médecine nucléaire. Différents analogues pour lesquels nous faisons varier séquence peptidique et structure du motif chélatant ont été préparés afin d'accéder à de nouveaux agents de diagnostic plus stables et efficaces. La synthèse de ces nouveaux composés, la détermination de leurs affinités pour le RCCK2, leur radiomarquage, la scintigraphie et la biodistribution sur des souris '' nude '' portant des xénogreffes de tumeurs NIH-3T3-RCCK2E151A ont été effectués. Les composés technétiés n'ont pas permis la visualisation tumorale malgré une affinité de l'ordre du nanomolaire. Deux composés marqués à l'indium ont permis une bonne visualisation de la tumeur et présentent des propriétés intéressantes pour une application en thérapeutique.