Thèse soutenue

Moments magnétiques et structure électronique au voisinage des interfaces : étude par spectroscopie de pertes d'énergie d'électrons et calculs ab-initio
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Auteur / Autrice : Raphaël Serra
Direction : Lionel CalmelsVirginie Serin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique. Nanophysique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Toulouse 3

Résumé

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Le moment magnétique des atomes de fer est considérablement modifié au voisinage des interfaces. La spectroscopie de pertes d'énergie d'électrons (EELS) permet d'étudier la structure électronique avec une résolution spatiale de l'ordre du nanomètre. En particulier, les seuils L2,3 des métaux de transition peuvent apporter des informations sur les variations locales du moment magnétique. Il existe en effet un lien entre le rapport d'intensité I(L3)/I(L2) mesuré au seuil du fer et le moment magnétique porté par cet atome. Cependant le lien qui uni ces deux quantités n'est pas direct, mais des études menées sur des composés et alliages contenant du fer ont montré de manière empirique que le rapport d'intensité I(L3)/I(L2) varie de façon monotone avec le moment magnétique porté par les atomes de fer. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés aux variations du rapport d'intensité I(L3)/I(L2) induites par les interfaces dans trois systèmes épitaxiés différents contenant des couches minces de fer. Ces systèmes diffèrent l'un de l'autre par la structure atomique et/ou chimique des interfaces bordant la couche de fer. De plus, pour chacun de ces systèmes nous avons étudié l'influence de l'épaisseur de la couche de fer sur la structure électronique et magnétique. Les variations de rapport d'intensité des seuils L2,3 induites par les interfaces sont corrélés aux variations du moment magnétique des atomes de Fe qui sont calculées quelles que soient les systèmes de manière ab-initio.