Effets structuraux, fonctionnels et comportementaux de dégénérescences rétiniennes induites chez des rongeurs à rétines riches en bâtonnets ou en cône
Auteur / Autrice : | Domitille Boudard |
Direction : | David Hicks |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Résumé
Dans la rétine des Vertébrés, deux types de “photorécepteurs classiques” peuvent être distingués en fonction de leur structure et de leur fonction : les bâtonnets et les cônes. Chez l’Homme, l’intégrité des cônes est essentielle à une bonne vision. L’étude de la pathophysiologie des cônes est dès lors indispensable. Cependant, les rongeurs de laboratoire classiques (les rats et les souris) possèdent une rétine constituée à 97-99 % de bâtonnets. Notre laboratoire possède la seule colonie au monde de rongeur diurne : Arvicanthis ansorgei, dont la rétine est constituée à 33 % de cônes. Les objectifs de ce travail de thèse étaient : 1, d’établir un modèle in vivo de dégénérescence rétinienne grâce auquel la pathogénèse des cônes pouvait être facilement observée ; 2, de caractériser les effets de la dégénérescence rétinienne aux niveaux structural, physiologique et comportemental. Au final, l’ensemble du travail de thèse a permis : 1 : La caractérisation plus en détail, aux niveaux structural et fonctionnel, de la rétine d’un modèle de rongeur à forte proportion de cônes: Arvicanthis ansorgei. 2 : La mise en évidence de la relative résistance de la rétine de Arvicanthis à deux types de stress aux mécanismes différents. 3 : La mise en place d’un modèle pour l’étude de la dégénérescence induite des cônes permettant de comparer au sein du même animal la cinétique de dégénérescence des deux types de photorécepteurs. 4 : La détermination des caractéristiques rétiniennes, structurales et fonctionnelles, du modèle MNU chez Arvicanthis. 5 : La mise en évidence de la perte du photoentraînement, une fonction réalisée par la rétine, chez le rat traité à la MNU.