Electrosynthèse de nanoparticules métalliques en milieu liquide ionique supramoléculaire
Auteur / Autrice : | Jean-Moïse Suisse |
Direction : | Laurent Douce |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Synthèse et physico-chimie des matériaux moléculaires |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Mots clés
Résumé
La première partie de cette thèse décrit comment l'introduction de groupements alkoxyphényles en position 1 et 3 d'une unité imidazolium induit des propriétés supramoléculaires à ce matériau liquide ionique. L'étude s'intéresse à l’évolution des propriétés mésomorphes en fonction des modifications structurales apportées (longueur de la chaîne aliphatique) en s'appuyant sur une caractérisation complète des phases cristal liquides (microscopie optique à lumière polarisée, calorimétrie différentielle, diffraction de rayons X). Nous nous sommes également intéressés à l'activité catalytique du complexe de palladium II obtenu à partir de la forme déprotonnée de l'un de nos ligands imidazolium. De surcroît, nous avons mesuré la mobilité des porteurs de charge au sein de la mésophase. La partie mésogène des dérivés cationiques a été ajustée pour créer de nouveaux cristaux liquides ioniques fonctionnels, en vue de l'électrosynthèse de nanopaticules métalliques (par introduction de cyanométallates). La deuxième partie de cette thèse s'intéresse donc à l'électrocristallisation de nanoparticules d'or et d'argent en milieu liquide ionique auto-organisé. Les études montrent notamment qu'il est possible d'utiliser l'architecture supramoléculaire d'une mésophase pour influencer la morphologie des dépôts obtenus par électroréduction. Cette thèse présente enfin une nouvelle voie pour la synthèse de nanoparticules métalliques offrant un meilleur contrôle sur le processus de réduction que les méthodes chimiques traditionnelles.