La question du sujet en éducation
Auteur / Autrice : | Elisabeth Colas |
Direction : | Xavier-Serge Lesourd |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le nouvel être ne peut grandir sans l’aide de l’Autre familial. Celui-ci endigue les pulsions des premiers temps de vie favorisant la reconnaissance de l’Autre social dans le devenir humain se réalisant. C’est par une suite d’identification que le jeune sujet animé de son désir inconscient passe d’un Moi réel vers un Idéal du Moi et orienté par les chemins oedipiens: les lois ordonnent une direction à suivre. Un équilibre est à trouver entre la réalité extérieure et le désir du sujet suivant le processus de symbolisation devenant permanent dès le temps de la famille pour se poursuivre à l’école. Le travail d’apprentissage consiste à se repérer d’abord dans le champ mythique, celui de la famille, temps originaires de la naissance et de la construction du sujet. Il s’agit à l’école de poursuivre ce travail pour la reconnaissance des données sur le plan de la pensée secondaire suivant le principe du Logos. Dans ces milieux les représentations mentales progressent selon des temps de symbolisation pour une pratique de plus en plus aisée d’énonciation. Le travail de la langue, fondamental à l’école, doit conduire à l’émergence des savoirs à partir des signifiants premiers. Ce processus est à l’image d’un mouvement répétitif des vocables où interfèrent l’ancrage du passé et la poussée de la vie pour une appropriation subjective des signifiants offerts par l’Autre. Aussi après le temps transitionnel de l’intime, l’école est un deuxième temps intermédiaire de travail de symbolisation, domaine qui équivaut à la réalisation progressive de la pensée pour une continuité subjective de la personne humaine.