Thèse soutenue

Actualités de la névrose obsessionnelle

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Auteur / Autrice : Sébastien Rose
Direction : Alain Abelhauser
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie clinique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Mots clés

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Résumé

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Y a-t-il encore des névroses ? Et, en particulier, peut-on encore se fonder sur la catégorie de névrose obsessionnelle ? Cette question est un peu provocante, mais loin d’être sans fondement. Traiter de l’actualité des névroses implique non seulement d’étudier les modalités symptomatiques contemporaines de la névrose, qui ont changé au fil du temps, modifiant par là même les formes de la demande d’analyse, mais aussi plus fondamentalement la place que peut prendre aujourd’hui la névrose – la névrose obsessionnelle – dans la nosographie clinique et dans le social. La névrose obsessionnelle a été pour la première fois décrite sous ce nom cinq ans avant le début du siècle dernier. Est-ce un hasard si elle apparaît si tard dans les descriptions nosographiques, et si c’est sous la plume de Freud ? Qu’est-elle devenue aujourd’hui ? Ce travail cherche à démontrer la pertinence qu’il y a à soutenir l’actualité de la névrose obsessionnelle et ce, d’autant plus qu’elle ne semble justement plus d’actualité pour ceux qui se coupent de la clinique. Or elle a plus d’actualité que jamais, dès lors que l'on revient à la clinique et qu'on l'articule aux mouvements qui traversent le social. Nous cherchons à rappeler que la description freudienne de la névrose obsessionnelle est tout à fait exemplaire et complète. Ce qui n’a rien d’un hasard, dans la mesure où les concepts psychanalytiques s’avèrent nécessaires pour la « penser » comme telle. De là, nous nous proposons de montrer en quoi consiste la modernité de la névrose obsessionnelle, et en quoi le fonctionnement social contemporain atteste de la logique obsessionnelle, notamment à travers l’évaluation et le phénomène de croyance