Phytoarchéologie : impact d’occupations archéologiques sur la flore actuelle : historique, concepts, méthodes et études de cas
Auteur / Autrice : | Quentin Lemouland |
Direction : | Jean-Laurent Monnier, Dominique Marguerie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie et archéométrie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Résumé
Depuis longtemps, partout dans le Monde, la présence d’une flore particulière a pu être observée en lien avec les occupations archéologiques. Cela intéresse les archéologues qui y voient une possible utilité en prospection, et les écologues qui intègrent de plus en plus l’homme et le passé dans la compréhension des écosystèmes actuels. L’étude de quatre sites archéologiques en milieux semi-naturels permet d’évaluer ce lien entre sites et végétation dans l’Ouest de la France. Sur chacun, l’impact des structures sur la flore est flagrant. Les sols de trois de ces sites ont été analysés : leurs propriétés physiques et chimiques sont modifiées par les occupations anciennes. L’analyse écologique de la flore de deux des sites apporte des réponses. Les espèces végétales particulières observées sur les sites n’ont pas été apportées par l’homme. Elles sont le reflet de cette modification durable des sols. Cela s’accompagne d’une fermeture précoce du milieu, due à une meilleure disponibilité des ressources minérales ou hydriques sur les occupations anciennes. Afin de permettre l’application de ces travaux à la prospection archéologique, un programme informatique de bioindication a été développé. Un nom est proposé pour cette nouvelle discipline : la phytoarchéologie.