Quantification des flux sédimentaires anciens à l’échelle d’un continent : le cas de l’Afrique au Méso-Cénozoïque
Auteur / Autrice : | Catherine Helm |
Direction : | François Guillocheau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Terre |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
Un des principaux débats en Sciences de la Terre Externe concerne l’importance relative de la tectonique et du climat dans l’érosion des reliefs et donc dans les flux sédimentaires terrigènes préservés dans les bassins avals. Dans cette thèse, nous avons développé une méthode basée sur l’intégration de coupes géologiques dans un modèle 3D afin de quantifier ce flux, avec une résolution temporelle de quelques Ma, à l’échelle d’un continent sur une longue période de temps (x100 Ma), et ce en tenant compte des incertitudes. Sur l’ensemble de la marge ouest-africaine, l’évolution de ces volumes, une fois pondérés par le pourcentage de sédiments terrigènes, au cours du temps suggère que le flux sédimentaire terrigène est contrôlé par la tectonique, durant les phases de rift avec l’érosion des épaulements, et lors de surrection du domaine amont des marges durant l’évolution post-rift. Le climat, à la faveur d’augmentation des précipitations, ne semble que forcer les effets de surrection.