Auteur / Autrice : | Élodie Fleury |
Direction : | Arnaud Huvet, Pascal Favrel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail a contribué au développement d’outils de génomique spécifiques à l’huître Crassostrea gigas et visait à identifier des déterminants moléculaires de la survie estivale chez cette espèce. Dans cette optique, un effort de séquençage a été réalisé, permettant l’obtention d’un total de 29745 unigènes, assemblées dans une base de données. 9058 d’entre eux ont été utilisées pour produire la première puce à ADNc spécifique de C. Gigas, servant de support à la comparaison transcriptomique des lignées d’huîtres Résistantes (R) et Sensibles (S) à la mortalité estivale. 34 gènes sont apparus différentiellement exprimés au cours de la période précédant les mortalités. Ces gènes sont notamment associés aux processus de reproduction et de stress oxydatif, soulignant le coût de la reproduction et l’importance de la défense anti-oxydante dans l’apparition d’une déficience immunitaire avant les mortalités. Parmi eux, le gène oyster-TGFbeta-like, exprimé spécifiquement dans les cellules somatiques de la gonade, pourrait être à l’origine des différences d’investissement reproducteur observées entre les lignées R et S. Cette hypothèse ouvre de nouvelles perspectives d’étude du coût de la reproduction dans les mortalités estivales. Ces gènes font l’objet d’analyses fonctionnelles et seront cartographiés afin de comprendre leur rôle chez l’huître et de déterminer leur implication dans les mortalités.