Bien public international et agrégation des contributions : théorie et une application à l'OTAN
Auteur / Autrice : | Ghislain Dutheil de La Rochère |
Direction : | Jean-Michel Josselin, Yvon Rocaboy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme, des organisations et de la société (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La théorie des biens public internationaux utilise principalement deux types de modèle : le modèle de bien public pur et le modèle de production jointe. Dans ces deux modèles on fait généralement l'hypothèse d'une sommation des contributions pour déterminer le niveau de bien public disponible. Cette thèse revient sur cette hypothèse. On étudie la possibilité de deux autres technologies d'agrégation des contributions proposées par Hirshleifer (1983) : maillon faible et maillon fort. Dans la technologie maillon faible seule la plus petite contribution au bien public détermine le niveau de bien public. Dans la technologie maillon fort seule la contribution la plus élevée détermine ce niveau. On étudie les nouvelles conditions d'optimum et d'équilibre Cournot-Nash avec ces hypothèses dans le cas du modèle de bien public pur (chapitre 1) et du modèle de production jointe (chapitre 2). L'OTAN est l'organisation internationale qui a été la plus étudiée par la théorie des biens publics internationaux. Nous montrons (chapitre 4) que cette alliance fonctionne sous une technologie d'agrégation des contributions maillon fort jusqu'en 1970, puis sous une technologie sommation avec une rupture en 1990. La date de 1970 correspond à la mise en place dans l'alliance de la nouvellle stratégie de riposte graduée, 1990 correspond à la chute du mur de Berlin (chapitre 3). Pour cela nous utilisons des techniques d'économétrie de panel