Etude du statut métabolique et hormonal lors de l’exercice musculaire incrémental et intermittent chez les cyclistes de haut niveau. Implications pratiques et prédiction
Auteur / Autrice : | Sènoudo Roland Ralph Adonon |
Direction : | Jean Medelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Reims |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette étude a porté sur l’évolution des substrats énergétiques et paramètres hormonaux pour établir des équations de prédiction de la capacité de performance chez des cyclistes de haut niveau. 46 cyclistes masculins ont réalisé un protocole constitué d’un exercice maximal à charge croissante (50W/3min) et trois exercices intermittents d’intensité croissante (SV2 – 25W ; SV2 et SV2 + 25W). Les résultats de cette étude ont montré que tous les cyclistes n’ont pas complété le protocole surtout la troisième répétition des exercices intermittents. L’évolution des paramètres étudiés n’est pas identique chez tous et pourrait permettre de reconnaître les moins performants. Les cyclistes présentant, à l’arrêt de l’exercice maximal à charge croissante, une absence de variation des acides gras libres, une moindre diminution de l’insuline et une plus grande production du cortisol associées à une max et une puissance au seuil faible, seraient moins performants et incapable de supporter un protocole comme celui de cette étude. Des équations de taux d’erreur de 14% et utilisant des paramètres cardio-respiratoires, de puissance et métaboliques, permettraient de prédire la capacité des cyclistes de haut niveau à compléter ce protocole d’étude. Il ressort de ce travail qu’un test d’effort maximal, comme habituellement réalisé, permettrait de mieux apprécier la capacité physique réelle des cyclistes de haut niveau, s’il est couplé à des dosages plasmatiques de glucose, d’adrénaline et de glucagon recueillis après 60 minutes de récupération passive