Thèse soutenue

Les stratégies de lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne : de l’échec des politiques néolibérales aux alternatives potentielles

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Auteur / Autrice : Jebril Ould Mahmoud
Direction : Raphaël Porteilla
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Reims

Résumé

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Le choix d’étudier les stratégies de lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne vient d’un constat sur le paradoxe entre la richesse minière de beaucoup de pays africains et la pauvreté exponentielle qui frappe les populations. C’est à partir de là que j’ai voulu participer au débat récurrent sur la recherche de solution en apportant ma contribution en vu d’éradiquer la pauvreté du Continent. Cette participation, je la veux décisive, car depuis plusieurs années des myriades de solutions ont été proposées sans effet sur la vie des africains. Le but final étant de mettre en exergue la thèse selon laquelle, au-delà des spécificités et aspérités de tel ou tel pays en particulier, c’est bien la philosophie néolibérale, qui en orientant les économies africaines vers des modèles de productions favorisant le paiement de leur dette et leur arrimage à la mondialisation, a posé les germes de la pauvreté de masse en Afrique subsaharienne. Pourtant, les IFI ont imposé aux Etats des conditions drastiques, un chapelet de conditionnalités politiques, économiques et sociales, qui au final, n’ont ni installé la Démocratie, ni propagé la prospérité, si ce n’est celle des classes dirigeantes. La démarche dans ce travail a consisté d’abord à faire une analyse globale dans une première partie pour montrer les échecs des différentes politiques de développement pour sortir l’Afrique de la pauvreté. C’est pourquoi, il s’est agit ensuite dans la deuxième partie de réfléchir sur les alternatives. Pourquoi alternative ? Parce que, les solutions que nous analysons ne se trouvent pas dans la continuité de celles d’avant. Elles sont nouvelles avec de nouveaux acteurs (populations, société civile) ce qui justifie qu’on n’a pas employé l’expression réforme. La tentative de mettre à nu le rôle improductif des politiques néolibérales de lutte contre la pauvreté des IFI en Afrique subsaharienne, a justifié le plan à deux parties choisi, en ce qu’il permet de mettre à jour l’existence de politiques alternatives qui prônent la fin du « tout marché », le retour du Politique et de l’Etat pour réguler l’Economie et prévenir ses dérives, mais aussi la prise en compte de l’individu comme acteur, et la solidarité entre les générations et les peuples.