Feu la révolution. Cendres philosophico-christiques : (Une possibilite impossible de conjuguer le verbe sortir)
Auteur / Autrice : | Simplice-Désiré Mamboula |
Direction : | Jean-Louis Vieillard-Baron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sur Hegel et l'idéalisme allemand (Poitiers1997-2012) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'acte révolutionnaire aura été ici assurément (la tentative de) l'impossible sortie du « tort absolu », dans sa formulation nouvelle et éthique, cryptée sous le nom de génocide. Celui-ci, nous le savons dorénavant, est la non prise de l'Autre au sérieux. Donc le refus de répondre de lui ou d'elle : le, la, nier, en un mot. Or, la négation de l'Autre est la non réception de la Parole christique, qui en appelle au cœur. Et le cœur porte l'Autre au point où, avec le doigt et sur la terre, le Christ consignait la libération de la femme des rets de toutes ces pierres et tous ces Pierres ; mais aussi et surtout à ce point crucial et crural où sonna comme un avertissement et un rappel au Père la mission du Fils : « pardonner l'impardonnable », qui est un élan et une expérience du « cœur qui sera toujours du côté de la vie. » C'est bien là le cœur de la Parole christique, qui pourrait nous aider à panser/penser la « tumeur » que constitue « le tort absolu », que nous avons traduit par « génocides ».