La Thaïlande et le multilatéralisme commercial et financier (OMC et FMI)
Auteur / Autrice : | Pimdaw Jantarakantee |
Direction : | Dominique Rosenberg |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 18/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Droit, Europe et Société |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches communautaires - Centre de documentation européenne (Cerco - CDE) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Dominique Rosenberg, Guy Drouot, Philippe Maddalon, Prasit Aekaputra, Nicolas Ligneul |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guy Drouot, Philippe Maddalon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De nos jours, le multilatéralisme et le libre échange sont le fondement du système économique. La participation de la Thaïlande à l’OMC et au FMI joue un rôle incontournable dans les stratégies de développement du pays. En tant que pays en développement et malgré certaines dispositions particulières en sa faveur, l’influence qu’elle exerce au sein de chaque institution reste limitée. Ce qui l’a conduite à chercher des alliances en regroupant avec les pays qui partagent les mêmes positions pour mieux se faire entendre.Grâce à cette participation, le gouvernement thaïlandais dispose d’une source de financement en cas de crise économique et financière. Il peut mieux mener les politiques commerciales dont l’accent a été mis sur la promotion des exportations et avoir un mécanisme de règlement des différends qui lui permettent de défendre les intérêts de ses producteurs de manière plus efficace surtout lorsqu’il s’agit d’un différend avec des pays développés. Mais face à des limites du système multilatéral à vocation universelle (impasse du Cycle de Doha, problème de la conditionnalité de l’aide et de l’efficacité des mesures prévues par le FMI), la Thaïlande est retournée plus vers le bilatéralisme et le régionalisme afin de protéger les intérêts du pays.