Thèse soutenue

Le métro hors les murs : prolongements de lignes et évolution urbaine de la banlieue parisienne

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Auteur / Autrice : Miguel Padeiro
Direction : Francis GodardMarie-Hélène Massot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 15/10/2009
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; ....-2009)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Ville, mobilité, transport (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire Ville, Mobilité, Transports
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Francis Godard, Marie-Hélène Massot, Philippe Apparicio, Guy Burgel, Anne Grenier, Guy Joignaux, Franck Scherrer

Mots clés

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Résumé

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Depuis le début des années 1970, le prolongement vers la banlieue parisienne de plusieurs lignes du métropolitain a contribué à l’unification fonctionnelle de deux espaces traditionnellement opposés. Ce déploiement d’un réseau à l’origine éminemment parisien interroge à la fois, d’une part, l’évolution intrinsèque du tissu social et urbain des quartiers desservis et, de l’autre, le rôle joué par l’infrastructure de transport collectif. Cette recherche, qui se base sur un découpage de l’espace par bandes annulaires ainsi que sur l’exploitation des données de l’occupation du sol (IAURIF/MOS) et du recensement de la population (INSEE/RGP), est conduite en trois temps. D’abord, l’identification de formes de polarisation urbaine par intensification des tissus bâtis montre l’existence d’une différenciation spatiale interne à la banlieue et indépendante de la distance à Paris. Ensuite, l’introduction de la dimension temporelle et des variables descriptives du parc de logements conduit à remettre en question le sens du lien causal entre réseau métropolitain et configuration urbaine. Enfin, l’analyse de la distribution des variables sociodémographiques et de leur évolution récente permet de reconnaître la concomitance entre la distribution des résidents et la distance au métro, mais révèle surtout leur lien aux caractéristiques des logements. Plus que le métro, le poids des héritages urbains apparaît comme le principal déterminant des configurations observées