Présence du jeune enfant : événement philosophique, source de questionnement éthique
Auteur / Autrice : | Marie Garrigue Abgrall |
Direction : | Dominique Folscheid |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie pratique |
Date : | Soutenance le 10/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Entreprise, Travail, Emploi |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Éthiques et Politiques - Institut Hannah Arendt (EEP) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Éric Fiat, Dominique Folscheid, Bernard Golse, Pierre Magnard, Jean-Pierre Visier |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Golse, Pierre Magnard |
Mots clés
Résumé
Pourquoi un événement en apparence si naturel qu’est l’accueil d’un bébé se révèle t-il si bouleversant et si complexe ? Pourquoi cette présence peut-elle provoquer joie et émerveillement ou angoisse et violence ? N’est-ce pas parce que l’enfant si vulnérable détient aussi une puissance créatrice ? Créateur de relations et d’émotions, il est d’emblée un être d’esprit. Il commence sa vie avec son lot, son daimon singulier. Suivant celui-ci il sera « jeté-dans-le monde » ou accueilli. Trait d’union entre les forces les plus archaïques et la civilisation, le très jeune enfant nous montre à quel point les mouvements de son corps sont le reflet de sa vie psychique. C’est pourquoi une attention aux soins de maternage, au jeu et aux activités d’éveil va être, avec ses parents, au coeur du processus d’intersubjectivité. Cette éducation première prenant sa source dans le soin est déjà de l’ordre du politique et suppose une éthique qui permette à l’enfant de s’épanouir et d’habiter le monde